Par Dr. Mhamed Aqabli
Un article de Le Monde a récemment tenté de décrire une « atmosphère de fin de règne » au Maroc. En réalité, il ne s’agit pas d’une enquête, mais d’une manipulation médiatique. On y juxtapose deux images : un roi fatigué lors de la prière de l’Aïd, puis un roi en jet-ski à Cabo Negro. Le but n’est pas d’informer, mais de susciter le doute et d’installer artificiellement un climat de fragilité.
Les accusations portées contre l’entourage royal, notamment les frères Azaitar, reposent sur des anecdotes invérifiables. Ce procédé est typique de la guerre cognitive : transformer des rumeurs en faits pour fragiliser la confiance du peuple dans ses institutions.
Pourquoi viser le Maroc ? Parce que notre pays dérange. Il est devenu une puissance régionale :
Reconnaissance américaine de sa souveraineté sur le Sahara ;
Partenariats stratégiques en Afrique et au Moyen-Orient ;
Modernisation continue des infrastructures et croissance soutenue (Banque mondiale 2024).
Face à ces avancées, certains services étrangers et relais médiatiques recourent à l’arme la plus sournoise : les fake news.
J’appelle cela le jabaroute des rumeurs : une arrogance médiatique qui impose des mensonges par la répétition. Mais le Maroc ne se gouverne pas par les rumeurs de Paris. Il se construit par le travail, la résilience et l’unité entre le Trône et le peuple.
La monarchie marocaine n’est pas en fin de règne. Elle est en pleine transformation, et ses ennemis, qu’ils soient régionaux ou internationaux, ne pourront pas briser cette stabilité. Comme le disait Hassan II : « La monarchie marocaine est un arbre aux racines profondes que nulle tempête ne saurait déraciner ».
